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Adoptant le ton d'informations cycliques, le réalisateur déconstruit la façon dont les récits dominants influencent et détiennent le pouvoir. À travers des images d'archives et des reconstitutions, le film montre comment la représentation déshumanise un peuple à travers un regard perpétuellement colonial, et critique le racisme omniprésent dans l'image des Arabes véhiculée par les médias. Réalisé dans les années 90, reflétant la politique des années 80, le film est plus que jamais d'actualité.
Comme un géographe itinérant des territoires en conflit, Jayce Salloum observe le monde et crée/collecte des images/textes pour en tirer du sens. Petit-fils d'immigrés syriens, il a été élevé sur les terres de Sylix (Okanagan) à Kelowna, en Colombie-Britannique. et vit aujourd'hui Vancouver (Canada). Reconnaître et agir en conséquence est une pratique quotidienne, mais avouons-le, il pourrait faire beaucoup plus. Ses vidéos, photographies, installations et autres projets culturels engagent le personnel/subjectif, reconfigurant les notions d'identité, de communauté, d'histoire, de frontières, d'exil, de (trans/inter/intra)nationalisme et de résistance.
