Dans « LA ZERDA ET LES CHANTS DE L'OUBLI », l'écrivaine algérienne Assia Djebar endosse le rôle de réalisatrice-documentaliste pour rendre compte de la colonisation du Maghreb à l'aide d'actualités françaises. Le film utilise le montage pour chercher la vérité dans ces "images d'un regard qui tue", une vérité suggérée par la réalisatrice grâce à une déconstruction des images de propagande d’ « actualités françaises » : la "résistance derrière le masque". La bande sonore associe chants à plusieurs voix et musique expérimentale pour former un ultime chant du cygne contre la violence coloniale.
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Assia Djebbar, née le 30 juin 1936 à Cherchell (Algérie) sous le nom de Fatima-Zohra Imalayène, est une auteure, réalisatrice, historienne et professeure d'universités. Ses films sont "La nouba des femmes du mont Chenoua" (1979), "La zerda ou Les chants de l'oubli" (1982) et "Le cercle de minuit" (1992). Elle est décédée le 6 février 2015 à Paris.
